Les règles du jeu

REGLEMENT DU JEU DE BALLE PELOTE

LE TERRAIN

D’abord, un peu de vocabulaire.
Le ballodrome dispose de ses propres termes et zones de jeu : perches, tamis, rectangle…

TERRAIN

INTRODUCTION

Pour obtenir un jeu, une équipe doit remporter quatre « quinzes », suivant le décompte ci-après : 15 – 30 – 40 – jeu.

Les équipes changent de côté quand deux chasses ont été posées; toutefois, lorsqu’au cours d’un jeu le score indique 40 pour l’une des équipes, le changement de côté s’effectue après la pose d’une seule chasse.
Lors des rencontres disputées en plus de 9 jeux gagnants, il y a lieu de prévoir un temps de repos. Celui-ci se situera dès que l’une des équipes aura obtenu au moins la moitié du nombre de jeux nécessaires pour remporter la victoire.
Avant le début de chaque rencontre, le choix du camp est joué à pile ou face; l’arbitre désigne le capitaine ayant la priorité du choix. L’équipe qui gagne le « toss » choisit le camp où elle souhaite entamer la rencontre.

1. BALLE EN JEU – BALLE POUVANT ETRE DISPUTEE

A. Balle en jeu

La phase commence à la livrée, dès que le livreur, après le signal de l’arbitre, entre ou se trouve dans le tamis. A ce moment précis, la balle est « en jeu ».

Une balle cesse d’être « en jeu » si elle est déclarée mauvaise, courte, outre, sanctionnée d’un quinze punitif ou si elle touche ou dépasse une ligne latérale ou est arrêtée, c’est-à-dire quand elle atteint l’endroit qui sera pris en considération pour la pose ou le gain d’une chasse. De même, une balle qui ne peut plus être « disputée » cesse d’être « en jeu » dès que le sort de la chasse disputée est fixé.

La balle bonne, qui ne peut plus être disputée, suit néanmoins son cours pour déterminer l’emplacement ou le gain d’une chasse jusqu’au moment où elle touche ou dépasse une ligne latérale ou est arrêtée. Pendant ce laps de temps, elle est toujours « en jeu ».

B. Balle pouvant être disputée

Une balle peut être « disputée » valablement lorsqu’un joueur peut la « rechasser » ou la « contre-rechasser ».

Une balle ne peut être « disputée » valablement qu’à la volée ou au premier bond; dès qu’elle touche le sol pour entamer son deuxième bond, elle ne peut plus être disputée.

Si une balle est frappée entre la volée et le premier bond, elle peut encore être « rechassée », donc disputée, même si la main a touché le sol. Si la balle est frappée entre le premier et le deuxième bonds, elle ne peut plus être « disputée » si la main ou un des doigts de la main touche le sol avant d’avoir frappé la balle.

2. LA LIVREE

La livrée doit se pratiquer à main basse et à main nue.

L’arbitre donnera le signal de chaque livrée après s’être assuré que tous les joueurs sont en place.

Le livreur doit évoluer dans le tamis et progresser, dans un mouvement continu, vers la ligne des courtes. S’il prend son élan en dehors du ballodrome, il doit pénétrer dans le tamis par la ligne des outres. Une fois qu’il se trouve dans le tamis, le livreur doit de toute façon lâcher la balle pour lui donner l’impulsion définitive pour la livrée. Au moment où il frappe la balle, aucun pied du livreur ne peut toucher ou dépasser la limite extrême du tamis. Lors de l’élan précédant la livrée, le livreur ne peut toucher ou franchir les limites latérales délimitant la surface du tamis. L’impulsion définitive doit être donnée par la main qui a lancé la balle.

Chaque joueur a une place bien déterminée dans le tour de rôle des livreurs. Cette place ne peut être modifiée au cours de la rencontre.

JEU

Une fois livrée, la balle peut soit rapporter un quinze direct à l’une des deux équipes,
soit engager un échange pour l’obtention d’une chasse une fois la balle arrêtée.

3. BALLES MAUVAISES

Sont considérées comme mauvaises :

toute balle touchant le sol, de volée, en dehors du jeu, sauf si elle est « outre » (voir 5.);

toute balle qui, bien que tombant dans le jeu, a touché au préalable, de volée, un objet fixe quelconque situé hors du jeu (sauf dispositions contraires prévues par le règlement local);

toute balle touchant de volée une ligne latérale ou une perche.

4. BALLES COURTES

Est courte et par conséquent considérée comme mauvaise, toute balle qui, à la livrée, touche de volée la ligne des « courtes » ou touche le sol, de volée, en deçà de cette ligne.

5. BALLES OUTRES

Une balle est outre :

si elle est livrée, rechassée ou contre-rechassée de volée, au-delà de la ligne des outres ou l’ayant atteinte;

si elle atteint une perche ou une ligne des outres en dehors de la volée (durant le premier bond ou à la roulette) mais sans avoir décordé.

6. DELIMITATIONS DU BALLODROME

Les lignes des « outres » sont considérées comme fermant le jeu; elles ne peuvent être franchies ou atteintes par un joueur, lorsqu’une balle est encore en jeu, sans donner lieu à un quinze punitif.

7. BALLES DECORDANTES

Une balle ne peut être considérée comme décordante qu’après avoir d’abord touché le sol dans le jeu et ensuite touché ou dépassé une des deux lignes latérales du jeu, soit à la roulette, soit au premier bond qui n’a pu être repris. Une balle ne décorde jamais dans la volée. Une balle passant du petit jeu dans le grand jeu et inversement, du premier bond, n’est pas considérée comme décordante.

8. QUINZES PUNITIFS

Les quinzes punitifs se comptent ou s’appliquent dans les cas suivants :

contre le livreur qui touche ou dépasse la limite extrême du tamis;

contre le livreur qui pénètre dans le tamis d’une façon non réglementaire ou qui rétrograde dans le tamis;

contre le livreur qui touche ou dépasse les lignes latérales du tamis;

contre le livreur, se trouvant dans le tamis, qui perd la balle ou qui la reprend en main après l’avoir lâchée ou encore qui ne lui donne pas l’impulsion définitive pour la livrée;

contre tout livreur qui livre sans avoir attendu le signal de l’arbitre et contre tout joueur qui ne livre pas à main basse et à main nue;

contre le joueur qui aura touché une balle qui peut encore être disputée, après qu’un de ses partenaires l’ait touchée en dernier lieu;

contre le joueur qui, ayant touché une balle qui peut encore être disputée, la touchera à nouveau avant le deuxième bond. Ainsi, sera sanctionné d’un quinze punitif, le joueur qui, présentant les deux mains ne se touchant pas, reçoit une balle, qui peut encore être disputée, simultanément ou successivement sur les deux mains. Il n’y a pas de quinze punitif quand un joueur arrête ou renvoie une balle des deux mains, celles-ci se touchant;

contre le joueur qui est touché par une balle, qui peut encore être disputée, ailleurs que sur les mains ou sur les avant-bras nus jusqu’au coude. Cependant, ne donne pas lieu à quinze, une balle qui peut encore être disputée et qui touche un pansement, une bande ou un serre-poignet sur l’avant-bras nu d’un joueur;

contre le joueur qui aura laissé traîner des objets (lunettes, gant, casquette, etc …) dans le jeu, si l’un de ces objets est touché par une balle, que ce soit de volée, au premier bond ou même à la roulette;

contre le joueur (sauf le livreur) qui se trouvera hors de l’aire de jeu ou qui touchera une des lignes délimitant l’aire de jeu, après la mise en jeu par l’arbitre et avant que la balle ne soit en jeu;

contre tout joueur qui se trouvera dans le camp opposé à celui occupé par son équipe ou qui touchera la ligne des courtes après la mise en jeu par l’arbitre et avant que la balle ne soit en jeu, à moins qu’il ne s’agisse de joueurs de l’équipe à la livrée disputant une chasse dans le petit jeu ou sur la ligne des courtes;

contre tout joueur qui, défensivement ou offensivement, touchera ou dépassera, à terre, une des lignes des outres ou leur prolongement ou qui touchera la perche tant que la balle est en jeu, et ceci quelle que soit la partie du corps concernée (pieds, mains…);

contre tout joueur qui aura gêné un adversaire;

contre le joueur qui aura tenu la balle en main alors qu’elle était encore à disputer;

contre le joueur ou l’équipe qui n’obtempère pas immédiatement au coup de sifflet de l’arbitre annonçant la reprise normale du jeu;

contre le joueur ou l’équipe qui ralentira volontairement le déroulement de la rencontre;

contre le joueur qui, après avoir quitté le jeu temporairement avec l’autorisation de l’arbitre, reprend sa place sans l’avertir;

contre le joueur qui, pour s’élever au cours d’une phase de jeu, prend appui sur un autre joueur de façon à ce que ses pieds ne touchent plus le sol;

contre le joueur qui va récupérer la balle en dehors de l’espace réservé aux spectateurs;

contre le joueur qui change de gant au cours d’un jeu (sauf dans des cas spécifiques, à préciser annuellement par le C.E.);

dans les cas dont question aux rubriques 3 et 4 du présent titre 14.

REMARQUES
1) Si une balle tombe mauvaise ou courte ou si un adversaire a commis une infraction donnant lieu à quinze punitif, le joueur peut toujours arrêter ou renvoyer la balle au premier bond car il n’a pas à préjuger de la décision de l’arbitre.
2) Au cas où l’application d’un quinze punitif a pour conséquence qu’une chasse déjà posée ne pourrait plus être disputée pendant le jeu en cours, la chasse à disputer en premier lieu est alors annulée d’office.

9. AUTRES PUNITIONS

Le joueur, substituant une balle quelconque à celle qui lui a été fournie par l’arbitre, perd le jeu en cours; mention en sera faite au rapport d’arbitrage. Si la nouvelle balle employée n’est pas autorisée par le règlement d’ordre intérieur, elle sera saisie par l’arbitre et envoyée au comité compétent. Ce dernier cas fera l’objet d’un rapport complémentaire.

Le joueur qui livre en dehors de son tour de livrée perd le jeu en cours; ce sera au moment de la constatation de l’infraction par l’arbitre que la sanction sera appliquée. La lutte se poursuivra sans changement de camp.

Le joueur frappant la balle du pied sera sanctionné d’une amende.

Le joueur ne renvoyant pas la balle à la roulette après la fin d’une phase de jeu sera sanctionné d’une amende.

Le fait d’écraser ou de frotter la balle du pied ou de la main sur une surface quelconque sera sanctionné d’une amende.

10. BALLES CONTRARIEES DANS LEUR TRAJET NORMAL

A. L’obstacle est mobile mais à terre (arbitre, personne ne participant pas au jeu, animal, véhicule).

Il est complètement dans le jeu : la phase de jeu en cours est annulée (balle à remettre) sauf dans le cas particulier des « outres » (voir point 3 ci-après) et si l’intervention n’a pas influencé le cours du jeu (Exemple : balle à la roulette arrêtée alors que le sort de la chasse disputée est déjà fixé).

Il touche une ligne latérale :
a) si la touche a lieu de volée, la balle est mauvaise;
b) si la touche a lieu au premier bond ou à la roulette, la balle étant bonne, elle est considérée comme décordante ou arrêtée au point de la touche.

Il touche la ligne des outres : la balle est outre. Même si, dans ce cas, l’obstacle est dans le jeu, la balle est outre pour autant qu’aucun joueur ne soit encore en mesure d’arrêter la balle.

Il est complètement en dehors du jeu : la balle est mauvaise si la touche a lieu de volée.

B. L’obstacle est mobile mais surplombe le jeu (oiseau, cerf-volant, ballonnet, etc ….) : la balle est à remettre.
C. L’obstacle est fixe, empiétant sur le jeu (mur, pignon, corniche, etc..), surplombant le jeu (fils, câbles) ou même totalement hors du jeu mais pouvant être touché dans sa trajectoire par une balle qui serait bonne (arbre, poteau) : ces cas doivent figurer au règlement local. A défaut, pour les touches ayant lieu de volée, la balle est mauvaise pour les obstacles empiétant dans le jeu ou se trouvant hors du jeu; elle suit son cours pour les obstacles surplombant complètement le jeu.
Pour les touches ayant lieu au premier bond ou à la roulette, la balle est considérée comme arrêtée à l’obstacle empiétant sur le jeu.
D. Une balle entrant dans une ouverture : elle sera considérée comme arrêtée à l’extrémité la plus éloignée par rapport à l’équipe ayant joué la balle en dernier lieu.
E. Une balle qui touche un obstacle implanté dans le jeu, sera considérée comme arrêtée au point de contact avec l’obstacle (sauf dispositions contraires reprises au règlement local).

11. BALLES A REMETTRE

Outre les cas ci-dessus prévus sous le point 10., sont également à remettre, les balles qui n’ont pu être disputées normalement par le fait que le joueur qui intervenait ou s’apprêtait à intervenir a été gêné ou empêché par la présence inopinée d’un obstacle mobile, ou encore par un coup de sifflet erroné de l’arbitre.

12. BALLES TOUCHEES SUCCESSIVEMENT PAR DES JOUEURS D’UNE MEME EQUIPE OU CONSECUTIVEMENT PAR UN MEME JOUEUR SANS QU’IL Y AIT QUINZE PUNITIF

Lorsqu’une balle est touchée successivement par des joueurs d’une même équipe, ou est touchée consécutivement par un même joueur, elle est considérée comme arrêtée ou décordante à l’endroit le plus avantageux pour l’équipe adverse; ce sera donc soit le point de la touche, soit le point où la balle a terminé son cours, soit le point où la balle a décordé, selon la situation qui est la plus avantageuse pour l’équipe adverse.

13. LES CHASSES

1. Marquage des chasses
Les chasses sont marquées à l’endroit où la balle a été arrêtée ou au point où elle a décordé.

CHASSE

La plaquette métallique numérotée (1) est placée au sol le long des limites du terrain.

Si la balle, venant directement d’un joueur, touche un joueur de l’équipe adverse, sans qu’il y ait quinze punitif, et poursuit son cours au profit du joueur qui a joué la balle, la chasse est marquée à l’endroit où, après la touche, elle aura été arrêtée ou aura décordé. Si la touche a pour effet de faire rétrograder la balle, la chasse sera marquée au point de touche.

La marque de la chasse consiste en un trait tracé par l’arbitre parallèlement à la ligne des courtes. Ce trait sera barré transversalement par le marqueur dès que la chasse aura été disputée et au moment où il enlève le rappel de chasse. Sur les ballodromes dont le revêtement n’est pas en dur, une plaquette métallique sera placée de telle façon que les joueurs ne puissent la déplacer dans leurs évolutions. Cette plaquette est considérée comme faisant partie du jeu.
La chasse est signalée à l’attention par un rappel de chasse placé en dehors du jeu et à la hauteur de la chasse. Il porte le numéro 1 pour la première chasse (ou une chasse unique) et le numéro 2 pour la deuxième chasse. L’arbitre vérifiera si le rappel a été placé à la hauteur de la chasse et, si nécessaire, rectifiera la position du rappel.

2. Gain de chasse
Pour gagner une chasse, il faut envoyer la balle définitivement au-delà de celle-ci, que ce soit en livrant, rechassant ou contre-rechassant. Cela implique que la chasse n’est pas un point, mais une ligne parallèle à la ligne des courtes. C’est donc au-delà de cette « ligne de chasse » que doit parvenir la balle livrée, rechassée ou contre-rechassée pour gagner la chasse.

3. Mesurage d’une chasse
Dès qu’un doute peut exister sur le gain d’une chasse, l’arbitre indiquera immédiatement par un trait l’endroit où la balle a été arrêtée ou a décordé, et ce avant de prendre une décision.
Si le doute subsiste, l’arbitre, aidé des capitaines d’équipe, procédera à un mesurage pour la chasse. Celui-ci se fait au moyen de la corde prévue dans les accessoires.
Si l’endroit de la chasse et/ou celui de l’arrêt de la balle se trouvent à l’intérieur du jeu, l’arbitre indiquera le milieu de chaque trait avant de procéder au mesurage, ce milieu étant le point de repère pour le mesurage.
Pour mesurer la chasse, il convient d’établir une droite parallèle à la ligne des courtes passant le plus près possible de la chasse ou du point d’arrêt de la balle, décisive pour l’attribution de la chasse. A cet effet on porte, en partant de la ligne des courtes, des longueurs égales le long des deux lignes latérales du jeu. L’arbitre indiquera ces longueurs par un trait. Par ces deux traits, il tendra la corde au travers du terrain et jugera alors de l’attribution de la chasse.
Au cas où, dans le grand jeu, le mesurage le long d’une ligne latérale n’est pas possible ou si le trapèze est visiblement irrégulier, la droite parallèle sera établie en faisant des prolongements égaux des lignes latérales du petit jeu. Si le petit jeu est tronqué, il faut, pour mesurer, tenir compte d’une parallèle fictive qui remplacera une des lignes latérales.
En cas d’égalité parfaite, c’est-à-dire quand la chasse et le point d’arrêt de la balle ou le point où elle a décordé se trouvent sur la même ligne, c’est l’équipe qui a joué la balle en dernier lieu qui perd la chasse.

LES DIRECTIVES POUR LES GANTS

Pour tous les gants présentés en Nationale 1 et 2 et en Promotion, ainsi que pour tous les gants fabriqués à partir du 1/10/2000 dans toutes les catégories, les dispositions suivantes sont d’application.
Le poids du gant, lacet compris, ne peut dépasser 190 grammes que ce soit lors de la vérification, avant, pendant ou à la fin de la rencontre.
La distance entre la perforation centrale et les perforations du majeur et de l’annulaire du gant, au ras des prolongements du renfort (qui ne doivent recouvrir que la première phalange) ne pourra pas, mesurée en ligne droite, dépasser 85 mm.
Le renfort doit également recouvrir la première phalange de l’index et de l’auriculaire, même si la perforation ne se trouve pas au ras du prolongement du renfort. Les trois perforations au bas du renfort (au poignet) doivent se trouver au ras de ce renfort.
La largeur du gant, mesurée en ligne droite au milieu de la paume de la main nue augmentée de 15 mm, sans pouvoir dépasser 115 mm.
Les doigts du gant doivent pouvoir être pliés.
Le renfort ne peut pas être perforé.
En régionale 1, 2, 3 et en jeunes, les gants confectionnés avant le 1/10/2000 doivent avoir un poids maximum de 198 grammes avant la lutte et de 210 grammes au cours de la lutte.

GANT

Les gants en cuir, désormais perforés pour permettre à l’arbitre de vérifier que le joueur ne l’a pas lesté.

LA BALLE

La balle a fortement évolué au cours des siècles. On peut supposer que les premières balles étaient en réalité des fruits. Elles ont ensuite évolué en pierres enrobées de feuilles, puis de tissu, avant d’être faites de déchets de sable et de peau lorsqu’elles étaient confectionnées par les paumiers au Moyen Âge. Durant l’âge d’or de la petite balle au tamis et de la balle pelote, les balles étaient faites d’une boule de tissu et de corde (d’où le nom de pelote) recouverte de peau de chèvre cousue à la main. Ce type de balle était en vigueur jusqu’en 1977 en Belgique, date à laquelle les balles synthétiques ont pris le dessus sur les balles en peau.
BALLE-1

Avant l’avènement (regretté par de nombreux pelotaris) des balles en plastique,
les balles étaient faites de cordes et de tissus recouverts d’une peau de chèvre cousue à la main.

BALLE-2
De gauche à droite : une balle synthétique de balle pelote (utilisée depuis 1977), une balle en peau, plus légère (années 1960)
et une petite balle pour le jeu au tamis (pratiqué jusque dans les années 1950).

Conséquence dans le jeu : les balles deviennent plus douloureuses à la frappe (car plus épaisses) et volent beaucoup plus loin mais le spectacle perd en attractivité.

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